Dziga Vertov : Denis Arkadiévitch
Kaufman est un cinéaste russe né à Białystok le 2 janvier 1896. Il a suivit des
cours de musique dans un conservatoire et commence à écrire des poèmes. Son
style se dit futurisme et c’est ceci qui lui inspire son surnom qu’il adoptera
toute sa vie, Dziga Vertov qui signifie toupie qui tourne. Il étudie aussi la
médecine et s’adonne à ce moment à des expériences de son et crée le
laboratoire de son. En 1922, Vertov, son frère Mikhaïl et son ami Mikhaïl
Béliakov fondent le groupe des Kinoks. Il épouse en 1923 Elizaveta Svilova une
monteuse de film. En 1924, le groupe Kinoks crée leur premier film Kinoglaz. Le
groupe réalise plusieurs films et en 1929 achève le film L’homme à la caméra
commencé en 1926. À partir de 1941, Vertov réalise des actualités de guerre,
mais continu quand même à réaliser quelques films dont À toi et Le serment de
la jeunesse. Vertov meurt d’un cancer de la gorge en 1954.
Lev Kuleshov : Lev
Kuleshov est un théoricien du cinéma né le 1er janvier 1899 à Tambov
en Russie. Kuleshov a été éduqué à la maison par son père, un diplômé du
collège des arts de Moscou. Il invente l’effet Kuleshov et établie deux sortes
de montages soit le montage réflexe et le montage des attractions. En 1916, il
est invité par le cinéaste Evgueni Bauer à faire ses décors pour son film. En
1917, il est décorateur, assistant et acteur pour le film À la recherche du
bonheur. La même il réalise son premier film Le projet de l’ingénieur Pright
dans lequel il utilise pour la première fois la théorie de Kuleshov. Il
réalise plusieurs films dont L’horizon et Le grand consolateur. Il réalise son
chef-d’œuvre Dura Lex en 1926. Malgré tout son talent, il n’a pas beaucoup de
succès et se concentre plutôt sur sa carrière d’enseignant. Il abandonne sa
carrière de réalisateur en 1944 pour devenir directeur du VGIK et meurt en 1970
à Moscou.
Sergeï Eisenstein :
Sergeï Eisenstein est né en 1898 à Riga. Il commence sa vie en étant ingénieur
municipal et entre à l’institut des ingénieurs civils de Petrograd. En 1917, il
s’enrôle dans l’armé en tant qu’ingénieur. Il est démobilisé en 1920, il
commence sa carrière en tant que metteur en scène et décorateur. Il y rencontre
Meyerhold qui influencera grandement sa carrière. En 1923, il tourne son
premier film Le journal de Gloumov. En 1924, il réalise La grève et en
1925, il réalise Le cuirassé de Potemkine qui présente la célèbre scène de l’escalier
d’Odessa. Ses œuvres utilise principalement un montage unique et la technique
du « cinéma poing » qui s’oppose au « cinéma œil » de Vertov. Il montre entre autre des images qui ensemble
forme un deuxième sens et le spectateur crée un lien entre elles. Après ses
nombreux voyages, Eisenstein est forcé par Staline de revenir en URSS et il
commence à devenir suspicieux à propos du réalisateur. Un superviseur officiel
lui est assigné et il se fait refuser plusieurs films. Ivan le terrible est
récompensé par Staline, mais le deuxième film est censuré parce qu’Ivan n’est
plus montré comme un héro. Un troisième film est entamé, mais jamais terminé.
Eisenstein meurt en 1948 d’un hémorragie interne
L'homme à la caméra
Critique : Le film de Vertov est, selon moi, un bon film. Quand on pense aux techniques qui étaient utilisées pour monter un film à cette époque, il est assez impressionnant de voir tout le travail qui est mis dans ce film. Aussi, il y a plusieurs effets visuels dans L'homme à la caméra dont entre autre le split-screen, le ralenti, la superposition mais l'effet que j'ai trouvé vraiment intéressant à voir c'est l'effet Kouleshov. Il y a plusieurs scènes utilisant cet effet et je trouvais intéressant de le voir mis en application dans un film. Ça donnait un effet très réaliste. Pour ce qui est de la trame musicale, personnellement je crois que si la trame originale avait été mise à la place de la fausse trame, je n'aurais pas trouvé le film aussi intéressant et je n'aurais pas écouter le film au complet. En plus, avec la chanson, j'avais encore plus l'impression d'être dans un vidéoclip. Bref, j'ai bien aimé regarder le film et je trouve vraiment impressionnant de voir le travail qui se trouve dedans.
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