lundi 25 février 2013

La vita è bella


Titre : La vita è bella

Réalisateur : Roberto Benigni

Date de sortie : 1997

Synopsis : Un homme juif tente de conquérir le coeur d'une jeune professeure. Après plusieurs années, un enfant naît de leur union, mais alors que l'enfant est tout jeune, ils sont envoyés dans un camp nazi. Le père, ne voulant pas effrayé son enfant, lui dit que c'est un jeu et qu'ils peuvent gagner un vrai tank. L'enfant embarque dans le jeu et les jours se passent dans le camp.

Critique : Avant de voir le film, je dois avouer que j'avais eu quelques critiques qui disaient que le film était très triste et qu'il parlait de l'horreur des camps de concentrations. J'avais en tête un film qui ressemblerait à La liste de schindler et j'avais peur d'être ému et choquer par le film comme le merveilleux film de Speilberg avait su le faire, mais je me suis trompé. En fait le film est l'un de plus beau film que j'ai vu. Malgré le sujet très dur des camps de concentrations, Benigni a été capable de parler de violence d'une manière très douce et qui, après coup, trouble même encore plus que si elle avait été présentée directement. Ce film est absolument saisissant et magnifique. Le jeu des acteurs est génial et nous permet vraiment de nous mettre à leur place. Le travail du réalisateur est magnifique, car il nous permet vraiment de saisir à quel point le père ne veut pas que son fils comprenne ce qui se passe. C'est un film à voir absolument.

Scène marquante : Un soir alors, Guido, le personnage principal, est choisi pour être serveur pour les hauts dirigeant allemand. Il passe une soirée un peu plus relaxante comparé à la misère de leur condition en camp de concentration et après sa soirée revient dans son dortoir avec son fils qui dort dans ses bras. La nuit est pleine de brouillard et il se perd en chemin. Il tombe face à face avec un montagne énorme de cadavre empilés un par dessus l'autre comme des carcasses d'animaux sans importance. Guido regarde l'immensité du tas et tapote le dos de son fils qui dort et semble se demander s'ils ne finiront pas eux-même dans cet amont. 

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